lundi 5 novembre 2007

RENDU POUR LA CONSIGNE 2 (SUITE)

Modèle de participation:

Par modèle de participation, on n’entend la manière dont les lecteurs (les clients) du site peuvent interagir avec www.20minutes.fr. Il y a une rubrique s’intitulant « La Une des lecteurs» (anciennement: "20 minutes et vous") ; en cliquant sur son onglet, on accède à une nouvelle page Internet : http://www.20minutes.fr/lecteurs.php (titre: la Une des lecteurs) --> cf. Images ci-dessous 4. Les clients du site peuvent y ouvrir des blogs, y poster leurs photos ou alors publier des réactions sur des articles.

L’internaute peut être passif ou actif sur http://www.20minutes.fr/lecteurs.php. C’est-à-dire qu’il peut se contenter d’être lecteur ou alors devenir acteur (animateur, journaliste, bloggeur) de la page en s’inscrivant. Le lecteur est celui, qui consultera uniquement les articles (de la même manière que dans le site principal www.20minutes.fr). La site http://www.20minutes.fr/lecteurs.php, est donc accessible et consultable pour quiconque et ne requiert pas nécessairement une inscription.

En revanche, celui qui désir alimenter les pages (= le site, la rubrique), peut s’inscrire gratuitement et ainsi diffuser ses articles, ses photos, ses réactions et ses blogs. Pour cela le mode opératoire est traditionnel ; on se rend sur la page http://www.20minutes.fr/lecteurs.php et on clique sur l’onglet en haut à droite : « S'identifier pour bloguer ». On remplit ensuite une courte liste de champs (on fournit notamment son e-mail), comme dans une banale inscription.





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Comment les utlisateurs contribuent-ils au service? :

Les utilisateurs inscrits sur www.20minutes.fr ont plusieurs moyens de contribuer à l’évolution du site :
  • Les questions : un sujet est ouvert (ex : une réaction à un article), une personne est chargée de répondre aux questions des internautes. Les questions et réponses seront publiées. Exemple : « Vous interviewez le fondateur de la Tecktonik ».


  • Les commentaires : les internautes peuvent réagir à un article, une vidéo, [etc.] en émettant un commentaire. Il peut y avoir ensuite des commentaires qui répondent à un commentaire particulier ; cela entraîne parfois de véritables forums de discussions.


  • L’ouverture de blogs : Exemples ; « Municipales – le blog », « Bondy blog », « Le blog de Dieppe », etc. Cela sert à publier ses articles personnels. On peut y déposer ces propres photos (ou alors des photos de Web libres de droit [ldd]), ainsi que des vidéos. C’est une bonne manière, en tant que journaliste non-professionnel, de pouvoir s’exprimer et d’être lu par des centaines de personnes.

  • L'ouverture de débats : Exemple « A quel point êtes-vous attachés à la laïcité? » Les gens peuvent répondre à cette question de la même manière qu’ils émettent des commentaires.


  • Répondre à des sondages : Régulièrement des sondages sont publiés dans toutes les rubriques des sites. Exemple : « Quel programme avez-vous regardez hier soir à la télévision » On coche ensuite notre réponse. Un lien peut nous ouvrir les résultats du sondage en cours.

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Comment les interventions sont-elles gérées et évaluées? :

Il y a d’abord la modération. Beaucoup des propos tenus sur 20minutes.fr sont modérés. Si l’on est pas inscrit sur le site, les articles sont modérés à priori, tandis que si l’on est inscrit, nos propos sont modérés à posteriori.

Les internautes qui ne sont pas inscrits publient beaucoup plus rarement que les gens inscrits. La démarche d’une personne non-inscrite qui souhaite publier un article, est assez fastidieuse ; il faut envoyer son article aux prestataires du site (ex : moderateur@20minutes.fr) et attendre une réponse positive ou négative ; agir de la sorte, c’est un peu comme si l’on était un pigiste bénévole.

La démarche d’un internaute inscrit est beaucoup plus simple et remporte plus de succès. De surcroît, les contenus qu’il publie sur le site sont directement visibles. La modération d’un article d’une personne inscrite est donc indirecte et non-systématique. La modération s’effectue généralement lorsqu’un internaute alerte des propos qu'ils estiment non conforme à la charte (= les conditions générales d'utilisation) en cliquant sur le bouton "ALERTER". Cette charte est une sorte de déontologie journalistique pour des journalistes qui ne sont généralement pas des professionnels. En cas de non-respect des règles définies par 20 Minutes ou enfreint à la loi, les contenus sont supprimés.


La plupart des propos supprimés d’office sont : les messages publicitaires, les petites annonces, les messages contenant des coordonnées téléphoniques ou une adresse postale, ainsi que les messages ne respectant pas les thèmes proposés. Par ailleurs il y a deux grandes règles à ne pas perdre de vue : respecter l’avis d’autrui et respecter la loi.

Par rapport à la loi, seront supprimés d’office tout propos faisant référence à : la pédophilie, l'incitation à la haine raciale, la négation des crimes contre l'humanité, l'appel au meurtre, le proxénétisme, l'insulte, la diffamation, le piratage informatique, l'incitation à la consommation de drogues, les citations d'auteurs, les copies de messages privés ou de correspondance. Parallèlement à tout cela, il y a encore une charte éditoriale habituelle que s’octroie 20minutes (les prestataires se réservent ainsi leurs propres droits), ainsi que la soumission à la réglementation française des contenus.


Il faut encore ajouter que l’internaute est lui-même chargé d’évaluer ses écrits. C’est ce que l’on appelle logiquement : la responsabilité de l’utilisateur. Cela comprend la fiabilité des informations que l’on divulgue et le fait d’accepter que les prestataires du site ne peuvent être tenus responsables de nos erreurs ou de nos problèmes, etc.

--> Sources principales: conditions générales d'utilisation de www.20minutes.fr + moderateur@20minutes.fr






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Modèle(s) économique(s) de fonctionnement + Comparaisons avec d'autres services:


Plus qu’une révolution technologique, le Web 2.0 est une mutation idéologique :
  • Gratuité des services
  • Participation des internautes (statut actif)
  • Mise à disposition de nombreux programmes

Toute cette offre a boosté les audiences ; les sites du Web 2.0 connaissent actuellement une très forte affluence. Exemples :

  • You Tube = 4 millions de visites uniques par mois.
  • My Space = 100 millions de pages personnelles enregistrées.

Malgré leur très fort succès, beaucoup de ce genre de sites cherchent encore leur modèle de fonctionnement. Car si le Web 2.0 (= Internet collaboratif & communautaire) est une grande réussite sur le plan de l’inventivité et de l’audience, il doit maintenant faire face à un nouveau défi : la rentabilité. Pour la plupart des sites du Web 2.0, il devient très urgent de trouver un modèle économique, puisque vu le grand nombre de visiteurs qu’ils accueillent, ils doivent investir dans de nouveaux serveurs plus puissants et souvent très coûteux. Il convient donc de monétiser l’audience.

La première solution c’est faire payer ses services (PayPal, carte bancaire + code, sms, etc.), mais cela a pour conséquence inévitable de faire baisser l’audience du site (ex: https://www.linkedin.com/). Et au final le système n’est pas toujours rentable. La solution la plus primée est alors la même que pour le Web 1.0 ; à savoir : la publicité. En effet, les annonceurs paient les sites pour y afficher leurs publicités (images, logos, gifts, etc.). A ce sujet, sur l'imagette juste ci-dessous je vous donne une partie du printscreen des tarifs de publicité de http://www.lexpress.ch/ :




Une autre idée de rentabilité émerge ces derniers temps ; une réflexion affirme que sur le Web 2.0, les internautes font tout le boulot. En effet, ils nourrissent (alimentent) les sites. Alors pourquoi ne pas les laisser générer autres choses que le contenu, c’est-à-dire… du profit ! Fonctionner comme ceci paraît la solution la plus légitime pour les internautes, car en effet, les utilisateurs des sites du Web 2.0 sont ceux qui fournissent la quasi-totalité du « travail » ; ce sont en fait les vrais administrateurs (webmaster) des sites.


Dans cet ordre d’idées, des concepts ont alors émergé ces dernières années, pour permettre aux fervents internautes actifs du Web 2.0 de s’enrichir ; en effet, dans les sites de ventes notamment, les utilisateurs qui recommandent un article, reçoivent une commission générée par la vente de ce produit (ex: http://us.zlio.com/home) ! Des personnes peuvent alors commencer à vivre modestement grâce à leurs actions sur la toile.

Un autre modèle économique reste à citer, mais il devient de plus en plus utopique. Il s’agit du don d’internautes ; des sites comme Wikipédia entre autres fonctionnent sur ce modèle. En effet, ce dernier n’héberge pas de publicité et ne fait pas payer ses services. Le site a alors de plus en plus de mal à s’élargir. Notons tout de même qu’il existe encore des sites du Web 2.0 des sites sans rentabilité ; il s’agit ceux qui fonctionnent sur le modèle du bénévolat.



Après toutes ces généralités, il convient maintenant de nous attarder sur le modèle économique de l’objet de ce blog ; à savoir : 20minutes.fr. Si l’on se rend sur l’accueil du site on peut voire un espace réservé à la publicité dans le haut de la page. En effet il y a une sorte de bande qui fait défiler, en alternance, plusieurs types de pubs. Cela consiste donc en une source de revenus pour les prestataires. Par ailleurs, il est important de mentionner que 20minutes n’est pas uniquement un journal on-line. Il s’agit avant tout d’un journal imprimé (et gratuit), qui fonctionne aussi sur le modèle économique de la publicité. Le succès actuel des journaux gratuits permet aux prestataires du journal imprimé 20minutes de s’enrichir grâces à la pub et ainsi de financer la version on-line (pour payer les charges, acheter de nouveaux services, etc.).

--> Source principale pour le modèle économique: "High-Tech: magazine technologique de 20 minutes" Le Web 2.0 en pleine crise de croissance, mai 2007, p. 1 à 5.

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Quelques autres éléments:

Dans l'un des chapitres de la définition d'un business model (modèle économique) proposée par Wikipédia, on apprend qu'un modèle économique peut être construit en répondant à une série de questions. Voyons certaines de ces questions ensemble:


Comment les clients sont-ils choisis?


Les clients de 20minutes.fr ne sont pas vraiment choisis. N'importe qui peut s'estimer en mesure de contribuer au site. Les clients restent tout de même surveillés par les modérateurs.


Comment l'offre des produits est-elle élaborée?


Le produit en lui-même (les informations) ne génére pas vraiment de revenus. On ne peut donc pas réellement parler d'offre dans le sens où on l'entend habituellement. Les produits (les articles) sont proposés et réalisés en fonction des informations d'actualité envoyées par les agences de presse, et également pas la conception indépendante d'articles par les utilisateurs. On peut encore noter que l'information n'est pas le seul produit proposé par le site, il y a également les espaces de discussions qui rencontrent un fort succès.


Comment les clients sont-ils conquis et fidelisés?


L'argument principal de "séduction" du client de 20minutes.fr réside dans l'extrême rapidité avec laquelle le site fournit et renouvelle ses informations. La gratuité du site est également un très bon moyen de fidéliser un maximum de clients. Par ailleurs, plus il y a de clients sur http://www.20minutes.fr/, plus les annonceurs de publicité seront tentés de vendre leurs pubs aux prestataires. Ainsi, le site peut s'enrichir et se perfectionner grâce à cet argent.


Comment les ressources sont-elles allouées?


Les revenus servent à payer les charges, à acheter de nouveaux logiciels plus puissants, à perfectionner et à améliorer le site, à proposer de nouveaux services, etc.


Comment les revenus sont-ils redistribués entre les prestataires et les utilisateurs?


Actuellement, 20minutes.fr ne permet pas à l'utilisateur de toucher une partie des revenus que le site génère, malgré le fait qu'ils participent à son évolution.

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Quelques informations supplémentaires sur 20minutes.fr trouvées sur le Web :

  • Le journal peut être téléchargé depuis son site en format PDF.
  • La version électronique de 20minutes reprend uniquement certains articles de la version papier.
  • Le site figure en cinquième position des sites français d’informations (depuis août 2007).
  • 20minutes.fr est désormais présent sur les iPhone (téléphones) depuis le 21 décembre 2007.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Good words.

Tristan Barrabas a dit…

Bonjour Qui es-tu?